Ytsh Photo: Blog https://www.ytshphoto.com/blog en-us Ytsh Photo (Ytsh Photo) Fri, 19 May 2023 07:32:00 GMT Fri, 19 May 2023 07:32:00 GMT https://www.ytshphoto.com/img/s/v-12/u815144750-o246724200-50.jpg Ytsh Photo: Blog https://www.ytshphoto.com/blog 120 120 Pendant ce temps là... https://www.ytshphoto.com/blog/2020/4/pendant-ce-temps-l Vers la lumièreVers la lumière

 

 

 

 

 

 

 

 

 

Et pendant ce temps là, 

Le soleil s'est levé,

Et des enfants sont nés 

Et on y pensait pas.

 

Celui là est guéri 

Et il a retrouvé 

Ceux qu'il avait quitté 

Et elle lui a souri.

 

Le printemps est venu,

Et puis bientôt l'été,

Le monde se réparait 

Mais on ne voyait plus. 

 

Certains s'en sont allés,

D'autres sont revenus,

Quand on y croyait plus,

Et le soleil brillait.

 

Nous étions si petits,

Que l'univers si grand

Était confinement 

Nous n'avions pas grandi.

 

Et puis ce fût la fête,

Le pire était passé,

Tout était oublié 

Nous dansions sans nos têtes

 

Nous étions si petits,

Nous avons oublié, 

Le cauchemar effacé,

Retrouvé l 'appétit !

 

Mais quand même, demain,  peut-être...

 

 

 

 

 

 

 

 

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(Ytsh Photo) https://www.ytshphoto.com/blog/2020/4/pendant-ce-temps-l Thu, 16 Apr 2020 20:28:49 GMT
Tout va bien https://www.ytshphoto.com/blog/2020/3/tout-va-bien Tout va bienTout va bien

 

 

 

 

 

 

 

               Tout va bien...

 

Ici , tout va bien, mon robinet d'eau chaude et d'eau froide se sont réconciliés, je peux enfin avoir de l'eau tiède! Mon lave lave-vaisselle fait la gueule, il me recrache les pastilles de lavage à chaque fois. Au début j'étais un peu vexé, mais bon, après tout je n'ai pas beaucoup de vaisselle. Mon beaucarnea boude sans aucun doute, il est planté devant la fenêtre du matin au soir. Je lui parle, mais il ne me répond plus, je sais que c'est juste un passage, alors je n'insiste pas. J'ai beaucoup de mal par contre avec la distanciation: le bidet reste entêté collé à la baignoire, la poubelle à l'air un peu fatiguée et présente des symptômes que je ne connaissais pas : à chaque fois que je marche sur sa pédale, elle baille. Je ne sais pas si c'est grave. A part ça, ça va, j'avais un peu peur que les toilettes fuient mais pour l'instant, ils restent ici. Je vous laisse, j'embarque dans la fusée Ariane dans 1 heure. Bisous

 

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(Ytsh Photo) https://www.ytshphoto.com/blog/2020/3/tout-va-bien Sun, 29 Mar 2020 11:19:00 GMT
Un rêve https://www.ytshphoto.com/blog/2019/11/un-r-ve Un rêveUn rêve

 

Un Rêve 

 

 

La nuit tombait sans un bruit.

Puisqu'il y avait une place, je me suis garé.

Il tombait de la pluie.

Déjà le temps était passé. 

Vers la fenêtre passager je me suis incliné.

J'ai vu son ombre qui allait et venait,

dans le rectangle éclairé de la fenêtre.

Mais je n'ai pas osé, même pas pu l'appeler.

J'aurais du crier.

 

Sur son trottoir je suis passé...

Là bas, le bâtiment du temple se dressait, 

de l'autre côté de la place qui luisait de tout ses pavés.

J'ai gravi quelques marches, monté un escalier.

Je suis entré, j'ai pris une chaise, me suis assis.

On y parlait mort et suicide, 

Et moi je n'ai pas résister,

Alors, j'ai plaisanté. 

 

De leurs têtes intelligentes, ils ont dodeliné,

mes amis tant aimés.

Sans un mot, gentiment, ils m'ont désapprouvé:

Puis les murs se sont lentement, insidieusement lézardés. 

D'infiniment longues et invisibles fissures 

se propageaient, 

comme tisse une araignée.

Tout allait s'écrouler! Je les ai alarmés, j'ai crié, secoué.

Personne n'a bougé. J’étais désapprouvé. 

 

J'ai eu peur, j'ai couru honteux, les marches j'ai dévalé. 

Je les ai abandonnés, mes amis adorés, 

à l’effondrement annoncé.

Le temps est lentement passé, j'attendais pétrifié, guettant l'inéluctable,

terrifié et coupable.

Puis mes amis aussi sont passés.

Tranquillement,  ils s'en sont allés, et rien n'est arrivé.

Je suis resté, assis, sur les pavés de la place du temple, au milieu de personne.

 

C’était l'heure de rentrer, chez moi, me retrouver.

Mais j'avais oublié,

le chemin pour rentrer!

Et même où j'habitais,

et même mon quartier, 

à jamais effacé!

Comme n'ayant jamais même existé...

 

Mais sous la lampe du porche je l'ai vu qui sortait.

Mon ami, mon copain qui allait me sauver!

Dans ma bouche se pressait : Dis-moi où habiter?

Son regard s'est mué, en expression de haine, de fureur étouffée,

de rejet, de colère. Il m'a pétrifié. 

Je n'ai rien demandé.

Je suis resté jeté.

 

Alors, jambes croisées, je me suis assis là,

au milieu de la place.

Fragile certitude, j’étais là où j’étais.

Je n'ai pas osé bouger.

Perdu quelque part, mieux que nulle part.

Alors je suis resté.

Je me suis un peu incliné, car j'étais fatigué.

Et en me balançant,  comme si je priais,

j'ai pris ma tête dans mes mains.

Et puis j'ai pleuré.

 

 

 

 

 

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(Ytsh Photo) https://www.ytshphoto.com/blog/2019/11/un-r-ve Sun, 03 Nov 2019 11:15:12 GMT
La conscience https://www.ytshphoto.com/blog/2019/10/inconnu BLOG OCTBLOG OCT

 

 

 

 

 

 

 

 

La conscience

Lorsque avec ses enfants vêtus de peaux de bêtes,
Echevelé, livide au milieu des tempêtes,
Caïn se fut enfui de devant Jéhovah,
Comme le soir tombait, l’homme sombre arriva
Au bas d’une montagne en une grande plaine ;
Sa femme fatiguée et ses fils hors d’haleine
Lui dirent : « Couchons-nous sur la terre, et dormons. »
Caïn, ne dormant pas, songeait au pied des monts.
Ayant levé la tête, au fond des cieux funèbres,
Il vit un oeil, tout grand ouvert dans les ténèbres,
Et qui le regardait dans l’ombre fixement.
« Je suis trop près », dit-il avec un tremblement.
Il réveilla ses fils dormant, sa femme lasse,
Et se remit à fuir sinistre dans l’espace.
Il marcha trente jours, il marcha trente nuits.
Il allait, muet, pâle et frémissant aux bruits,
Furtif, sans regarder derrière lui, sans trêve,
Sans repos, sans sommeil; il atteignit la grève
Des mers dans le pays qui fut depuis Assur.
« Arrêtons-nous, dit-il, car cet asile est sûr.
Restons-y. Nous avons du monde atteint les bornes. »
Et, comme il s’asseyait, il vit dans les cieux mornes
L’oeil à la même place au fond de l’horizon.
Alors il tressaillit en proie au noir frisson.
« Cachez-moi ! » cria-t-il; et, le doigt sur la bouche,
Tous ses fils regardaient trembler l’aïeul farouche.
Caïn dit à Jabel, père de ceux qui vont
Sous des tentes de poil dans le désert profond :
« Etends de ce côté la toile de la tente. »
Et l’on développa la muraille flottante ;
Et, quand on l’eut fixée avec des poids de plomb :
« Vous ne voyez plus rien ? » dit Tsilla, l’enfant blond,
La fille de ses Fils, douce comme l’aurore ;
Et Caïn répondit : « je vois cet oeil encore ! »
Jubal, père de ceux qui passent dans les bourgs
Soufflant dans des clairons et frappant des tambours,
Cria : « je saurai bien construire une barrière. »
Il fit un mur de bronze et mit Caïn derrière.
Et Caïn dit « Cet oeil me regarde toujours! »
Hénoch dit : « Il faut faire une enceinte de tours
Si terrible, que rien ne puisse approcher d’elle.
Bâtissons une ville avec sa citadelle,
Bâtissons une ville, et nous la fermerons. »
Alors Tubalcaïn, père des forgerons,
Construisit une ville énorme et surhumaine.
Pendant qu’il travaillait, ses frères, dans la plaine,
Chassaient les fils d’Enos et les enfants de Seth ;
Et l’on crevait les yeux à quiconque passait ;
Et, le soir, on lançait des flèches aux étoiles.
Le granit remplaça la tente aux murs de toiles,
On lia chaque bloc avec des noeuds de fer,
Et la ville semblait une ville d’enfer ;
L’ombre des tours faisait la nuit dans les campagnes ;
Ils donnèrent aux murs l’épaisseur des montagnes ;
Sur la porte on grava : « Défense à Dieu d’entrer. »
Quand ils eurent fini de clore et de murer,
On mit l’aïeul au centre en une tour de pierre ;
Et lui restait lugubre et hagard. « Ô mon père !
L’oeil a-t-il disparu ? » dit en tremblant Tsilla.
Et Caïn répondit :  » Non, il est toujours là. »
Alors il dit: « je veux habiter sous la terre
Comme dans son sépulcre un homme solitaire ;
Rien ne me verra plus, je ne verrai plus rien. »
On fit donc une fosse, et Caïn dit « C’est bien ! »
Puis il descendit seul sous cette voûte sombre.
Quand il se fut assis sur sa chaise dans l’ombre
Et qu’on eut sur son front fermé le souterrain,
L’oeil était dans la tombe et regardait Caïn.

Victor Hugo

 

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(Ytsh Photo) https://www.ytshphoto.com/blog/2019/10/inconnu Wed, 16 Oct 2019 10:16:10 GMT
Ça ne veut rien dire https://www.ytshphoto.com/blog/2019/9/-a-ne-veut-rien-dire Close-upClose-up

 

 

 

 

 

 

 

Ça ne veut rien dire

 

Je me souviens d'un temps

Où l'on disait souvent,

Sans l'ombre d'un sourire,

Ça donne à réfléchir

 

Ça n'est plus si fécond!

Il ne fait plus de don!

Mais je croie, pas si bête,

Qu'à confusion il prête...

 

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(Ytsh Photo) https://www.ytshphoto.com/blog/2019/9/-a-ne-veut-rien-dire Thu, 19 Sep 2019 16:44:01 GMT
Déclaration https://www.ytshphoto.com/blog/2019/8/d-claration 2 Coeur de Bitume 12 Coeur de Bitume 1

 

 

 

 

 

 



Déclaration

Puisque l'on n'est rien d'autre
Que ce qu'on peut donner
La faiblesse une faute
Quand on est épuisé

Que se ferment les portes
Quand on est dépouillé
Il reste toujours une note
Un total à payer.

S'écorcher, se donner
Pour n'être pas quitté
Prostituer son âme
De peur que l'on me damne.

Ce serrement d'amour
Je veux enfin hurler
Je vous hais je vous aime
Je vous aime je vous hais

 

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(Ytsh Photo) https://www.ytshphoto.com/blog/2019/8/d-claration Mon, 26 Aug 2019 16:54:11 GMT
Doux Amer https://www.ytshphoto.com/blog/2019/6/doux-amer blog juinblog juin

 

 

 

 

 

 

 

 


Doux Amer

Ecouter avec nostalgie d'anciens chanteurs qu'on n'a jamais aimé.

Renouer avec des vieux potes d'école qu'on détestait, et boire un coup en souvenir ...

Haïr le consumérisme, acheter hors de prix des légumes bio

Mépriser le matérialisme et vivre à crédit.

Rouler en vieux Solex qu'on paye le prix d'une voiture

Relire de vieux romans essentiels, s'y ennuyer à mourir, mais sans le dire.

Revoir de bons vieux films, et penser,  sans se l'avouer que ça a mal vieilli , ou peut être est-ce moi.

Se croire plus jeune qu'à 20 ans, et surveiller son cholestérol

Prétendre ne plus aimer une entrecôte saignante, préférer le soja.

Pleurer saoul quand un verre nous faisait rire

Refaire le monde et le détruire

Aimer tendrement ses petits enfants, qu'on emmènera un jour se baigner dans un océan de plastique.

Soliloquer sur son Iphone 20  sur les réseaux sociaux , y clamer son mépris des nouvelles technologies.

Se réjouir en secret de la mode des cheveux gris

Avoir 3000 "amis" quand on en avait deux

Etre plus "fit" qu'à 20 ans , s'habiller comme on n'aurait pas oser à 25

Se moquer des copains qui bouffent n'importe quoi ,  les envier en secret.

Espérer qu'il restera toujours de doux rêveurs, ne pas y croire, mais espérer que quand même, peut-être, un jour...

... Vieillir...

 

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(Ytsh Photo) https://www.ytshphoto.com/blog/2019/6/doux-amer Thu, 13 Jun 2019 14:08:02 GMT
L'évadé https://www.ytshphoto.com/blog/2019/5/l-vad L'évadé 2L'évadé

 

 

 

 

 

 

 

 

L'évadé

Il a dévalé la colline

Ses pas faisaient rouler les pierres

Là-haut entre les quatre murs

La sirène chantait sans joie

*

Il respirait l’odeur des arbres

Avec son corps comme une forge

La lumière l’accompagnait

Et lui faisait danser son ombre

*

Pourvu qu’ils me laissent le temps

Il sautait à travers les herbes

Il a cueilli deux feuilles jaunes

Gorgées de sève et de soleil

*

Les canons d’acier bleu crachaient

De courtes flammes de feu sec

Pourvu qu’ils me laissent le temps

Il est arrivé près de l’eau

*

Il y a plongé son visage

Il riait de joie il a bu

Pourvu qu’ils me laissent le temps

Il s’est relevé pour sauter

*

Pourvu qu’ils me laissent le temps

Une abeille de cuivre chaud

L’a foudroyé sur l’autre rive

Le sang et l’eau se sont mêlés

*

Il avait eu le temps de voir

Le temps de boire à ce ruisseau

Le temps de porter à sa bouche

Deux feuilles gorgées de soleil

*

Le temps d’atteindre l’autre rive

Le temps de rire aux assassins

Le temps de courir vers la femme

*

Il avait eu le temps de vivre.

 

Boris vian (1954)

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(Ytsh Photo) https://www.ytshphoto.com/blog/2019/5/l-vad Sat, 04 May 2019 20:14:02 GMT
Amicalement Votre : Avec Thierry Wakx et Didier Jallais. https://www.ytshphoto.com/blog/2019/3/amicalement-votre-avec-thierry-wakx-et-didier-jallais Si l'un était Brett S Clair, l'autre serait Dany Wilde; Si l'un était Delon, l'autre serait Bebel.

Tous deux sont d'étonnants et talentueux photographes. J'aurais pu vous aussi vous parler de Olivier Momon, Soos, Pierre Alain Pix, Danielle Dupré, Moche, Lechove, Philippe Blois, ou encore de JRC ..., tous talents photographiques, et bien d'autres encore, tous ceux qui me font tant aimer la photo, mais ces deux là, ont comme une communauté génétique ( artistique ?).

Je me plais à imaginer qu'ils pourraient être frères jumeaux, séparés à la naissance, et ayant grandi dans des milieux différents. Pourtant, au fil de leurs photos, notamment de leurs photos de concert, je perçois cette communauté. Je les imagine regardant les images de l'autre, et se disant : " Oh! Celle-là j'aurais aimé la faire !"

Jeux de lumière, expressions des artistes, leurs images s'entrecroisent, et se rejoignent parfois. Lui de manière parfois un peu sophistiquée, et l'autre parfois plus "root", chacun vous fait aimer et ressentir le spectacle dont ils capturent des instants fugaces et essentiels.

En exposant des images corporelles, des expressions saisies, presque volées parfois,  des instruments aussi, ils me font ressentir la chaleur du bois d'un violoncelle, la délicatesse d'une cymbale effleurée, l'éclat d'une trompette, le velouté d'un saxophone, la clarté, la profondeur d'une voix, le ressenti de l'artiste. Mais regardez, regardez encore, vous verrez parfois des regards complices et confiants échangés avec l'artiste...

L'un et l'autre ont la malice et l'humilité de communiquer leur amour de l'humain aussi, sans jamais s'imposer, ils provoquent la vibration, mais vous laisse vibrer à votre rythme.

L'un est peut être plus mystérieux, l'autre plus bonhomme. L'un est plus mystique, l'autre plus drôle, malicieux, chacun éveille un élan d'empathie, qui nous fait dire du genre humain qu'il est est bon, qu'il est beau. L'un explore l'Inde, le Vietnam, Venise... l'autre arpente les trottoirs parisiens.

Les deux se doivent d'être regardés avec les yeux, mais ressentis avec les tripes.

Soyez imprégnés de cet éclat de couleur jailli des ombres de Didier, souriez avec tendresse en parcourant les clichés de rue affectueusement moqueurs de Thierry.

J'aurais tant encore à écrire à leur sujet, mais puisqu'il faut suggérer sans décrire, je tempérerai donc mon enthousiasme littéraire.

Découvrez au delà des clichés, les bonnes personnes que sont ces photographes, et peut être alors, le nom d'ami Facebook , prendra un autre sens.

Et si vous en avez l'occasion, partagez avec eux un demi en terrasse ...

https://www.instagram.com/thierry_wakx/?hl=fr

https://www.instagram.com/didierjallaisphoto/?hl=fr

https://www.facebook.com/didier.jallais

https://www.facebook.com/wakx.thierry

 

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(Ytsh Photo) https://www.ytshphoto.com/blog/2019/3/amicalement-votre-avec-thierry-wakx-et-didier-jallais Wed, 06 Mar 2019 13:28:58 GMT
A quoi bon https://www.ytshphoto.com/blog/2019/1/a-quoi-bon La colère grondant comme du fond de La Terre

Rage de destruction, qu'aucun instant n'altère

Impuissance épuisée, à rechercher un sens

Aux océans d'ennui, que lègue la naissance.

 

Vils et veuls moments, que pourtant on espère,

Lâches individus qui cherchent à se distraire

Le temps d'une nuitée, croire à l'éternité,

au lever du soleil, c'était une terne idée.

 

Se contenter un temps, d'un quelconque intérêt,

d'un infime détail, en faire une beauté.

Pour une muse, une idée, se rêver Don Quichotte

Faire de sa solitude, autre chose qu'une faute.

 

Hurlant à pleine poitrine, jusqu'à s'en déchirer

Tu n'étais rien qu'un chiot, réclamant sa tétée.

Déclamant à s'en perdre, des poèmes d'amour,

Pour l'un comme pour l'autre, tu n'es rien tour à tour.

 

Essentiel, encensé, jusques encore hier,

ton espoir a plié aux portes des enfers.

Eternité tu crus, tu ne fus qu'éphémère,

Souvenir pardonné , à l'extinction des chairs.

 

Aucun effort ne vaut la peine d'être vécu

Ni l'amour, ni l'ami, pas plus que le cul

De la bouteille vide , où toutes hontes bues,

Tu scrutes l'univers des illusions perdues.

 

De l'homme indispensable, il ne reste que sable.

Même d'un souvenir, tu ne fus pas capable,

Tournoyé, balayé à tous les vents mauvais,

Au lieu du regret, c'est l'oubli à jamais.

 

Fleuve du Guehinam , qui purifie les âmes

Noie en toi, je t'en prie, mes espoirs qui brament.

Oublier pour toujours, même le sens du regret

Même les voeux d'amour , oubliés, effacés!

 

Brûle dans ta colère, mes fureurs insensées,

Mes vanités amères, pour mieux me pardonner.

Flammes parmi les flammes je veux enfin la paix

Disparaître, me fondre et ne plus espérer.

 

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(Ytsh Photo) https://www.ytshphoto.com/blog/2019/1/a-quoi-bon Mon, 21 Jan 2019 15:35:04 GMT
Histoire Juive https://www.ytshphoto.com/blog/2019/1/hist  

Quand cet homme fut arrivé au seuil de sa vie, son comportement généreux et désintéressé envers autrui, lui valut  un droit d'entrée au Paradis.

Quand son âme monta au ciel, au moment d'entrer au Paradis, il fit une demande un peu inhabituelle:

Il demanda à entrer de l'autre côté, en Enfer, au moins pour quelques temps, peut être pour y apporter quelque réconfort ou inspirer quelque bon comportement qui aurait permis aux "damnés" de sortir de là, ou au moins d'écourter le séjour... On ne se refait pas !

Bien qu'inhabituelle, sa demande fut agréée.

On l'accompagna donc sur le seuil de l'Enfer, il se trouvait alors devant deux magnifiques portes en bois ouvragé, artistiquement décorées de pierres précieuses.

A l'ouverture des portes, il découvrit une magnifique salle de banquet, sol en marbre, tentures et flambeaux apportaient une atmosphère plaisante et chaleureuse.

Bientôt les anges de service déposèrent tout au long de la table de magnifiques plats fumants aux parfums alléchants.

Des fauteuils de velours furent disposés tout autour de l'immense table, et les assiettes disposées.

Bientôt de l'autre coté de la salle les "damnés" entrèrent et prirent place tout autour de la table.

Seuls manquaient les couverts.

Les anges se présentèrent alors munis d'immenses couverts qu'ils attachèrent au bras des convives. Ceux-ci étaient si longs, qu'aucun d'entre eux ne put, malgré ses contorsions, se nourrir. Les assiettes restèrent pleines, et les damnés, affamés.

Notre belle âme passa ainsi quelques temps , puis quand il jugea qu'il avait fait ce qu'il pouvait, il se présenta au gardien des enfers, pour retourner comme prévu, au Paradis.

Escorté jusqu'au seuil du Paradis, il fut aussi surpris devant les portes, qu'une fois les portes ouvertes. Les lieux semblaient rigoureusement identiques.

Les mêmes plats appétissant furent disposés, de même que les mêmes fauteuils.

Une fois que les convives furent installés autour de la table, quelle ne fut pas sa surprise de voir les anges apporter les mêmes couverts démesurés et les attacher! .

Les convives , alors profitèrent de la longueur de leur couvert, pour puiser dans l'assiette de leur vis a vis , et ainsi purent se restaurer l'un l'autre.

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(Ytsh Photo) https://www.ytshphoto.com/blog/2019/1/hist Sun, 06 Jan 2019 16:14:00 GMT
Olivier Mercier https://www.ytshphoto.com/blog/2018/12/olivier-mercier Pourquoi parler de  mon ami Olivier?

C'est un photographe: Le qualifier de photographe de rue serait sans doute assez réducteur. Il est (mais il n'est pas que cela), un photographe de scénette. Il immortalise des moments qui auraient pu être les nôtres. Souvenirs d'enfance, langueur du temps qui passe, nostalgie d'instants de bonheurs tranquilles.

C'est un peu comme une personne qui vous serait familière, une bonhomie, un humour, et une tendresse pour le genre humain qui montre le bon, le beau coté des choses.

En regardant les images qu'il nous propose, j'ai (et je ne suis pas le seul) une sorte de soupir souriant . Comme s'il avait ouvert un album photo de mon enfance, des moments heureux, qui embellissent avec le temps, comme un bon vin.

Certaines de ces images montrent aussi les gens perdus sur d'immenses plages, ou dans de magnifiques paysages.

Pourtant ces infimes tâches  de couleurs incroyablement bien posées dans ces immensités, font de ces petits personnages des points essentiels, indispensables. J'aime de façon immodérée, cette manière qu'il a de me montrer l'infinie petitesse de l'homme, et son infinie grandeur... Et tout cela , avec humour et tendresse.

Decouvrez le :

http://mesbalades.wixsite.com/vive-la-mer/accueil?fbclid=IwAR3p-oQDq4o2wx2LyMKZwKYS6hIsw1VOiG1LmffeSZ1boYVV5wn_368SC0o

et ici : https://www.facebook.com/profile.php?id=1720737799

Vous verrez, il est pleins d'autres choses encore.

Bonne dégustation

 

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(Ytsh Photo) https://www.ytshphoto.com/blog/2018/12/olivier-mercier Mon, 24 Dec 2018 10:33:00 GMT